Salutations jeunes créatures sous développées.
Aujourd’hui c’est cinéma !
Le film dont je vais vous parler aujourd’hui, est encore au cinéma au moment où je rédige ce billet, sauf si vous lisez très lentement auquel cas il faudrait que vous consultiez un médecin au plus vite.
Cette fois-ci nous baignerons dans la Science-Fiction, avec comme vous l’aurez deviné en lisant le titre « La Stratégie Ender ».
On remarquera d’ailleurs que l’affiche fait furieusement penser à une scène d’un autre film de SF, à savoir le magistral « 2001 L’odysée de l’espace », jugez par vous même.
J’avoue avoir hésité un bon moment avant d’aller le voir dans une salle toute noire, pour la bonne et simple raison que la bande annonce ne m’a pas fait envie du tout. Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, voila grosso merdo ce qu’elle racontait :
Une humanité acculée par une menace extraterrestre insectoïde nommée Doryphore et largement supérieure en nombre et en puissance de frappe décide de jouer toute sa survie dans le profil d’un gamin d’une quinzaine d’années.
Dit comme ça, le coup du morveux sans poil au menton qui sauve tout seul comme un grand l’humanité entière, prouvant que la race humaine n’est qu’un gros ramassis d’incapables, même pas foutus de régler leurs soucis, préférant faire appel à un pauvre mioche tout juste sorti du moule, sous prétexte qu’il est né avec des facultés tactiques hors normes a le don de me rebuter au plus haut point.
Malgré mon appréhension à l’égard du film, je me suis un peu renseigné sur l’histoire de celui-ci, puisqu’il est adapté à la base du Best-seller de l’écrivain Américain Orson Scott Card publié en 1985.
On apprend que dans un avenir lointain l’humanité est au prise avec une race extraterrestre insectoïde violente qui a décimé plus de dix millions de personnes lors de leur seul et unique attaque sur la Terre.
Par la suite la société se militarise, avec propagande et tout le tralala, un peu à la manière de l’ex union soviétique d’avant guerre froide. Chaque famille n’a le droit d’avoir que deux enfants avec obligation de les inscrire à l’école militaire pour en faire des officiers trop badass histoire de renverser la situation.
La famille Wiggin a déjà vu ses deux enfants se faire recaler, mais vu qu’ils étaient remarquablement intelligents, ils obtiennent une autorisation pour en faire un troisième et qui sera le héro du film. Ça à l’air déjà un poil plus intéressant que ce qui était dépeint dans la bande annonce de base.
Tout le reste du film nous montre l’entraînement d’Ender pour devenir le super stratège de la mort qui tue, censé tous nous sauver, avec quelques petites batailles spatiales histoire d’agrémenter le tout (trop peu à mon goût).
Ne vous arrêtez donc pas juste à la bande annonce, car je trouve qu’elle ne rend pas justice au film. L’histoire s’attarde pas mal sur le ressenti d’Ender au fil de son entraînement, et arrive à créer de l’empathie pour la plupart de ses personnages importants, Ender en tête de liste, ce qui le rend d’autant plus attachant et nous donne envie de le suivre d’avantage. L’humour n’est pas en reste non plus, même s’ il ne faudra pas vous attendre à vous poiler comme des phoques. C’est plus des petits moments légers qui font sourire mais qui ne sont pas moins efficaces, augmentant l’empathie que dégage les personnages.
Concernant le jeu d’acteurs, il n’y a pas grand chose à redire, tout est bon, même pour les plus jeunes, ce qui nous évite d’avoir envie de les baffer frénétiquement contre une porte comme pouvez le faire Daniel Radcliffe dans Harry Potter. On apprécie également la prestation peu habituelle d’Harrison Ford qui campe un personnage extrêmement calculateur et manipulateur, qui lui par contre on aimerait pouvoir lyncher à coup de merguez.
Le scénario de par sa particularité et son parti pris de centraliser sa narration sur les sentiments d’Ender et pas sur le combat de l’espèce humaine contre les extraterrestres pourra ne pas plaire à tout le monde, et certaines personnes pourraient trouver ça un poil ennuyeux, mais le film mérite tout de même d’être vu, ne serait-ce, pour que vous puissiez vous faire votre propre critique dessus. Si au final vous n’aimez pas, dites vous que ça vous fera économiser de l’argent lors de la sortie de prochains épisodes, oui, car il existe six livres en tout.
Vu que cet article a été un poil plus sérieux que les précédents, je laisse la blague de la fin à ma chère sœur qui inspirée par le nom « Petra » arboré par un des personnage, nous a gratifié d’un magnifique :
« Petra ou Petra pas? »
hop pour l’acheter :
Yopo tin artocle timbe a poc! In ne savaot pas quio aller vior demaon sior! Merco beauciup! ( ouai je sais jai inversé tous les i et o! Cest pr l’originalité du comm’ :D) bisouuus Skyiunet 😉
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haha c’est malin ! Bah oui comme ça tu sais quoi voir au ciné, heureusement que je suis là hein ?
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Mes blagues sont tellement drôles ! :’D
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Pour cette fois là, oui !
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Tres sympa comme Film!!
Et evidemment le » Petra ou Petra pas » est sorti de ma bouche!
Merci pr le conseil!!
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Ha je suis content que tu ai aimé :D.
C’est sur que le coup du « Petra, ou Petra pas » vient obligatoirement quand on la voit xD
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