Une ville sombre, empreinte de magie noire, infestée de créatures toutes plus belliqueuses les unes que les autres qui n’auront de cesse de vous traquer pendant tout votre périple. Votre unique but ? Trouver des réponses… et accessoirement, survivre. Bienvenue dans la cité de Zagoravie, votre nouveau lieu de vacances !
Haemimont Games, studio indépendant bulgare déjà bien connu pour leur série de gestion déjantée baptisée Tropico, s’attaque cette fois-ci à un genre nouveau pour eux, un rpg d’action hack’n slash !
Zagoravie, cité autrefois fastueuse, voit son destin changé à jamais lors d’une mystérieuse invasion de ses murs par des hordes de démons sanguinaires. Un appel massif fut propagé aux chasseurs de démons, dans l’espoir que ceux-ci parviennent à endiguer ce flot ininterrompu d’engeance démoniaque. Une année de terreur s’est écoulée et aucun des chasseurs de démons qui s’y est rendu n’en est jamais revenu. Aujourd’hui Zagoravie n’est plus que l’ombre d’elle même, infestée de démons et autres horreurs indicibles.
Vous êtes Victor Vran, l’un des derniers individus de son ordre, traînant derrière vous un passé sombre et tortueux où un fameux pacte démoniaque vous octroie l’habilité de combattre les forces des ténèbres avec leurs propres armes. Vous auriez préféré ne jamais mettre les pieds dans cette cité maudite, mais l’appel d’un confrère, lui aussi disparu aura su vous faire changer d’avis. Vous voilà maintenant seul, dans une immense cité dépourvue de toute vie, avec la ferme intention de retrouver vivant ou mort l’un de vos rares amis. Votre quête de réponses risque de vous amener bien plus loin que vous l’imaginiez, et il y a de fortes chances que vous en regrettiez certaines, en espérant que cela ne vous tue pas…
Prenant place dans une cité résolument gothique, se jouant en vue du dessus, classique pour le genre, vous devrez découvrir ce qui se trame dans la sombre Zagoravie tout en subissant les commentaires d’une mystérieuse voix que vous êtes, non seulement le seul à entendre, mais qui en plus semble extrêmement bien vous connaître. Sans compter le fait qu’elle prend un malin plaisir à se moquer de vous tout en vous attirant dans des guet-apens.
Ici, point de classe à choisir, de points de talents à mettre ou encore d’équipements à porter, mais l’optimisation n’en est pas moins complexe. À la manière d’un Guild War 2, l’arme que vous utilisez définit votre gameplay et par extension votre « classe ». Au nombre de sept (Marteau, Mortier, Fusil de foudre, Rapière, Faux, Fusil et Épée), chacune vous octroie trois capacités propres à l’arme utilisée, vous permettant ainsi de faire face plus facilement à tout type de menace. La possibilité de porter deux armes en passant de l’une à l’autre en combat sera d’ailleurs débloquée assez tôt dans votre leveling, rendant les affrontements toujours plus dynamiques.
Même chose pour vos pouvoirs démoniaques qui existent en un peu plus d’un dizaine de types différents et qui permettent le plus souvent de vous tirer de situations difficiles, avec classe, parce que oui la classe c’est important. Il est par exemple possible de déployer un bouclier sur soi-même qui absorbera un certain montant de dégâts avant de s’évaporer, de déchaîner une pluie de météorites destructrice en son et lumière qui rendra jaloux Jean-Michel Jarre, ou encore invoquer une bulle de dilatation temporelle pour apprécier avec délectation les visages de vos ennemis se crisper de douleur alors que leurs corps se désintègrent au ralenti. Tant de possibilités amusantes !
Concernant l’absence de points de talents, ils sont intelligemment remplacés par les cartes de destinée. Existant en plusieurs catégories et qualités différentes, elles seront un atout majeur dans votre périple. Par exemple équiper une carte d’Évêque de niveau 4 vous fera bénéficier d’un gain de 100 points de vie à chaque coup critique sur une cible avec un cooldown de cinq secondes. Carte que vous pouvez coupler avec celle de La Mort niveau 2 pour un bonus de +15% de dégâts, avec un malus de 7% de santé maximum. Plus vous gagnerez de niveaux, plus vous pourrez équiper de cartes, pour que les affrontements tournent toujours en votre faveur.
Pour pallier le manque de pièces d’équipement, chères aux cœurs des adeptes du theorycrafting, vous trouverez des tenues faisant offices de stuff complet pour votre personnage. Elles vous feront bénéficier de précieux bonus à l’armure, aux points de vie, aux chances de coup critique, ou encore d’utilisations. Chacune d’entre elles changent complètement l’apparence de votre personnage, et pour contenter la fashion victim qui sommeille en vous, il vous sera également possible de la teindre avec les objets adéquats. Sans parler du fait que tout peut être amélioré via un système de transmutation (armes, tenues, cartes de destinée, pouvoirs démoniaques).
Classiques mais indispensables, deux emplacements seront alloués à l’utilisation d’objets de soutien, potions pour l’un, et grenades pour l’autre. On est jamais trop prudent.
Des maléfices peuvent également être activés pour augmenter la difficulté tout en augmentant l’xp et les objets trouvés, et ils sont cumulables ! Par exemple le maléfice du temps augmente la vitesse de déplacement et d’attaque des monstres tout en vous donnant un bonus de 10% d’xp et 5% de chance supplémentaire de trouver des objets. Un bon moyen de corser davantage la difficulté.