Salutations à tous bande de monstres radioactifs !
Aujourd’hui nous allons parler d’une créature chère à la pop culture, qui nous accompagne de ses cris emblématiques, et de ses rayons lasers/flammes bleus depuis 1954.
Le roi des Kaijû décide enfin de faire son retour en 2014, après un film de 1998, que beaucoup de fans inconditionnels préféreraient oublier.
C’est parti pour Godzilla !
Avec une bien belle affiche d’ailleurs !
Film de science-fiction américano-japonais réalisé par Garreth Edwards et produit par Legendary Pictures, tourné pour être un reboot de la série, qui compte aujourd’hui 28 films japonais, sans compter les nombreuses adaptations en manga/comics/bd/jeux vidéos, et même une série animée basée sur l’adaptation de 1998, si si rappelez vous :
Bref le projet de 2014 est lancé pour réconcilier les fans qui avaient détesté l’adaptation de 1998 faite par Roland Emerich. Cette version du Kaijû légendaire est d’ailleurs tellement mal aimé, que les fans l’ont affectueusement renommé « GINO » (Godzilla In Name Only = Godzilla de nom seulement). Le studio Toho qui a créé la créature en 1954 mécontente de l’avis du public, la renommera « Zilla » pour qu’on puisse bien la différencier et ne plus la confondre avec Godzilla.
Bien qu’inventé de toute pièce par l’homme par Tomoyuki Tanaka, Godzilla a une place extrêmement importante dans le folklore japonais. Il était au départ une allégorie des armes nucléaires ayant frappées le Japon par deux fois. Au début ennemi de l’humanité, il changera petit à petit de statut pour en devenir son sauveur, combattant sans relâche d’autres monstres violents pour sauver le Japon.
Autant le dire de suite, même si le film de 2014 a fait l’unanimité, le nouveau design du monstre un peu moins. Les puriste le jugeant, trop grand (150 mètres en sachant que les godzilla des versions japonaises font généralement une trentaine de mètres pour la majorité, les tout derniers atteignent une taille de 100 mètres. Celui de 1998 en faisait 50), trop gros du bas (le terme culotte de cheval a même été évoqué), et pas assez du haut. Un Godzilla beaucoup trop américain car obèse selon eux.
Je vous mets également une petite vidéo pour que vous puissiez comparer les différents cris de la bête au fil des années :
Bien maintenant que cette petite présentation nécessaire est faite, on peut parler du film en lui même !
Beaucoup d’entres vous ont vu la bande annonce, en pensant que Bryan Cranston (Walter White dans Breaking Bad, ou le père de Malcolm dans la série du même nom) serait le personnage principal.
Bah nan perdu, il n’est que rôle secondaire ! Le premier rôle revient à Aaron Taylor-Johnson, que vous avez déjà pu voir dans le film « Kick-Ass » interprétant le héro. Il peine d’ailleurs un peu à convaincre dans son rôle de super marins américain trop patriotique, avec son visage un brin juvénile.
Le film se déroule intelligemment en se basant sur des événements historique réels, à savoir que les essais atomiques américains sur l’atoll de Bikini, n’était en fait pas des essais, mais des tentatives désespérées de tuer Godzilla qui effrayait énormément les gouvernements. Un bon raisonnement américain quoi. « Bon sang on a détecté un monstre préhistorique gigantesque se baladant tranquillement dans la mer sans emmerder personne. Ça serait une occasion inestimable de pouvoir faire avancer la science en l’étudiant ! » « Ouais mais dans le doute larguons lui plusieurs bombe nucléaire sur la gueule, ça sera plus prudent, on l’étudiera une fois qu’il sera mort, même si c’est le dernier membre de son espèce, et que c’est peut-être le chaînon manquant de l’humanité, et qu’il peut nous permettre de créer le Jurassic Park pour de vrai ! »
Le début du film s’articule autour d’une course contre la montre pour expliquer des catastrophes naturelles inexpliquées qui risquent de se reproduire assez rapidement. C’est plutôt bien foutu et c’est agréable à suivre.
En plus de Godzilla, on y verra deux autres Kaijû baptisés Muto. L’un vole, et l’autre plus grand ne vole pas (Ce n’est pas du spoil vu qu’on peut les apercevoir en regardant bien dans la bande annonce.)
Le reste du film se déroule ensuite avec un rythme similaire à « Cloverfield » (pour ceux qui s’en souviennent). C’est à dire que plus on avance dans le film, plus on voit les monstres qui au départ ne sont qu’aperçus, genre un bout de patte qui passe derrière un immeuble, la queue de Godzilla dans la brume etc etc. Ça monte crescendo petit à petit pour arriver à la confrontation finale ou les trois bestioles sont bien visibles comme il faut.
Ce rythme pourra sembler un peu mou pour certains, mais c’est en fait très intelligent, puisque ça tient le spectateur en haleine, et fait monter la pression. Beaucoup de scènes sont extrêmement impressionnantes, et la direction artistique fait bien son boulot. On en prend plein les yeux.
Je ne peux pas vous donner beaucoup plus de détails sur le film sans risquer d’éventuels spoils, donc on va s’en tenir à ce que je vous ai dit jusqu’à maintenant.
Le film est bon, et même si Godzilla a l’air un peu grassouillet il faut l’avouer, toutes ses apparitions sont jouissives. Tout fan du roi des Kaijû n’attend qu’une chose, c’est d’entendre son cri si emblématique, qui n’arrive pas tout de suite, histoire là aussi de susciter l’impatience chez le spectateur, jusqu’à ce que le moment fatidique arrive, tellement puissant qu’il en donne des frissons !
Au final je ne peux que vous conseiller d’aller le voir pour vous faire votre propre avis. Moi personnellement j’ai aimé, et je vous le recommande, ne serait-ce que pour voir Godzilla mettre une branlé à deux autres Kaijû, tel un samouraï solitaire sortant de son sommeil pour venir rétablir l’équilibre naturel. Comble du comble, contrairement à la version de 1998, cette fois-ci, il peut cracher son laser enflammé bleu, comme l’original nippon.
Hop pour l’acheter :
Merci pour cette présentation 🙂 Honnêtement je n’ai vraiment pas aimé le film, c’était mieux avant ! ^^
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Héhé oui, difficile de faire l’unanimité vu la quantité de film qui existe sur Godzilla ^^
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