Salutations bande de trous noirs !
Dans la longue histoire du cinéma, beaucoup de films ont traité de l’espace, mais peu d’entres eux peuvent se vanter d’avoir marqué les esprits de part leur qualité et leur justesse. Avec les nouvelles technologies mises à la disposition des cinéastes, il est de plus en plus simple de faire des prouesses graphiques pour contenter la rétine des spectateurs, mais quand il s’agit de captiver leur attention, là c’est tout de suite moins évident.
Interstellar, lui, commence à vous en mettre plein la gueule dès la visualisation de ses affiches. Difficile de ne pas y voir une certaine poésie, tant cela paraît agréable à regarder.
Je n’ai pas l’habitude de vous inonder d’affiches de films dans mes articles, mais là elles valent tellement le coup d’œil que je ne peux m’en empêcher. Certaines font d’ailleurs de très beaux fonds d’écran (Elle est pas bonne mon idée hein ?)
Je précise avant que vous ne lisiez cet article, que comme d’habitude je n’y fais aucun spoil majeur, tout ce que j’y aborde est montré dans les différentes bandes-annonce du film. Je ne fais qu’y apporter quelques explications, ainsi que mon jugement, voilà voilà 😀 !
J’ai même pas encore commencé à parler du film que vous voyez déjà des étoiles, c’est pas beau ça ?
Pour l’aspect technique du film (désolé de casser l’ambiance), c’est un film de science-fiction britannico-américain, produit, coécrit (avec son frère Jonathan Nolan, pour encore plus de Nolanitude !), et réalisé par Christopher Nolan, le tout épaulé par le physicien Kip Thorne comme conseiller scientifique. Mais oui vous savez Christopher Nolan, ce mec qui a fait Memento, Le Prestige, Inception, et la dernière trilogie de Batman, et que chacun de ces films peut être considéré comme un chef d’oeuvre, tant les scénarios sont complexes, profonds, et captivants (Bon après y a les gens pour et contre Nolan, et personnellement je m’en tamponne un peu, je ne suis pas là pour débattre de ce genre de sujet).
Au niveau du casting on a : Matthew McConaughey (qu’on a pas l’habitude de voir dans ce genre de film), Anne Hathaway, Michael Caine, Casey Affleck, Jessica Chastain, John Lithgow, et Matt Damon (qui est juste fantastique dans son rôle, si si je vous jure, il va marquer votre mémoire), pour ne citer que les plus connus (on retrouve d’ailleurs quelques acteurs fétiches du réalisateur).
Coucou Catwoman !
Après cet aparté en latex, revenons à l’histoire du film je vous pris !
Le pitch est pas bien compliqué. On est dans un futur proche (on a d’ailleurs pas de date précise, histoire de laisser planer un peu le mystère, mais il est fort probable que ça se passe dans les environs de 2050 voire plus). La Terre est grave dans la merde. La population mondiale est devenue tellement importante, que beaucoup se sont reconvertis en agriculteurs de masse, pour subvenir aux besoins toujours plus importants de nourriture. Comme si la situation n’était déjà pas assez mauvaise, les cultures développent petit à petit des maladies qui les tuent, les rendant impropres à la consommation. Au début du film seul le millet et le maïs sont encore cultivables si je me rappelle bien. comble du comble, des tempêtes de poussières géantes se produisent à intervalles réguliers partout dans le monde (Elles ne sont d’ailleurs pas innocentes à la mort des récoltes). Internet n’existe plus, il n’y a plus d’avancés technologiques, seule la pérennité des récoltes comptent. C’est super encourageant hein ?
Joseph Cooper campé par Matthew McConaughey, est un ancien pilote de la NASA (aujourd’hui démantelée) reconverti lui aussi en récolteur, qui vit avec ses deux enfants Tom et Murphy (c’est une fille, bien que le nom laisse présager le contraire), et son beau-père Donald.
Je vous passe pas mal de détails fort intéressants histoire de ne pas vous spoiler, mais toujours est-il que grâce à l’intervention d’un mystérieux fantôme qui ne s’adresse qu’a Murphy en morse, Cooper est embarqué en tant que pilote dans l’ultime mission de sauvetage de la Terre orchestrée par la NASA pas si démantelée que ça.
On apprend qu’un trou de vers a été repéré 48 ans en arrière près de Saturne, et que celui-ci donne comme par hasard sur trois exo-planètes habitable pouvant permettre à l’humanité de prendre un nouveau départ !
Cooper rejoint avec amertume l’équipe du projet « Endurance » (oui avec amertume, vu que le voyage aller prend deux ans, et rebelote pour le retour, donc c’est pas vraiment la fête du slip quand on laisse sa famille derrière sur une planète qui part en couille), composée d’Amélia Brand, Romilly, Doyle et deux robot à forme de monolithes baptisés CASE et TARS et qui sont juste formidables !
Oui ça c’est le vaisseau !
Ça c’est le deux robots. Vu comme ça on dirait deux gros machin inutiles, mais en fait non, ils peuvent courir !
Complétement badass ces robots je vous dis !
Bon à partir de là je ne peux plus vraiment vous en dire d’avantage sur le film sans vous spoiler quoi que ce soit, donc je m’en tiendrai à « allez le voir ».
Interstellar est une véritable claque dans tous les sens du terme. Une histoire bien ficelée comme Nolan nous a habitué, des plans absolument magnifiques, rappelant l’infinie beauté de l’espace qu’on avait déjà pu observer dans Gravity , et même si le film fait quasiment trois heures, on ne s’y ennuie jamais, à aucun moment on ne regarde l’heure en se disant « tain que c’est long vivement la fin », tout s’enchaîne de manière agréable, et on reste captivé du début à la fin.
Mais le plus impressionnant (et un peu flippant aussi) dans cette histoire c’est que d’après Bruno Jardin, ingénieur en aérospatiale (avec un titre pareil, on sait que c’est pas jojo le clodo quoi), la majeure partie des choses qu’on va y voir ne sont pas complètement farfelues. Beaucoup d’éléments sont romancés pour les besoins du film certes, mais tout reste ancré dans une réalité actuelle, et donc du domaine du plausible, preuve encore une fois de la qualité du film.
Pour finir cet article sur une note de poésie je vous balance une dernière image qui va vous donner encore plus envie d’aller voir le film si ce n’est pas encore fait !
Bons bisous de l’espace, kiffez bien votre endive cosmique !
Non ce n’est pas un relais cosmodésique de Mass Effect, mais bel est bien un trou noir !
J’ai eu le plaisir de voir également ce film et vraiment je n’ai pas vu le temps passer. Histoire bien ficelée avec pas mal de rebondissements et des personnages surprenants. Je le recommande aussi.
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Et bah je suis pas d’accord! Voila!
( les gouts et les couleurs ne se discutent pas mais je vais qd meme le faire!)
Au debut on se dit » waaaaaahh Putain La Vache! »
Esthetiquement une merveille, une bonne idée de scenario…
Et apres c’est le drame…
Alors soit ouai ils avaient une bonne idée et puis ils savaient pas cmt s’y prendre…
Soit ils prennent trop de Cocaïne!
Et soit disant c’est une » hypothèse scientifique probable »???!!
Les Licornes aussi…
The zoubi!
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Après c’est le soucis avec les films de Nolan, soit on aime, soit on aime pas. C’est un peu particulier ce qu’il fait ^^.
Moi j’ai vraiment aimé, après c’est peut être lié au fait que je devienne gaga dès que ça parle de l’espace xD, ou que je prend trop de drogue aussi ! Au choix xD
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